FOOD CYCLE SCIENCE CHANGER LA MANIÈRE DONT LES DÉCHETS ALIMENTAIRES SONT PERÇUS

La société Food Cycle Science aide les gens du monde entier à régler la question des déchets alimentaires au 21^e siècle depuis le comptoir de la cuisine.

« Nous avons tout d’abord fait le constat que seulement 3 % des déchets alimentaires en Amérique du Nord étaient recyclés », explique Bradley Crepeau, directeur général de Food Cycle Science. « Pour nous, il s’agissait d’un échec systémique. »

Grâce à l’aide de la SADC C&C, M. Crepeau et son équipe ont créé le FoodCycler, un composteur de cuisine qui produit rapidement un engrais riche en nutriments à partir de déchets alimentaires. Le FoodCycler permet aux gens de ne pas jeter les restes alimentaires dans la poubelle traditionnelle, le composteur de jardin ou la poubelle verte, mais de les recycler, en à peine quatre heures.

Le produit de ce recyclage peut servir dans un potager ou pour des plantes cultivées dans la maison afin de faire pousser de nouveaux aliments.

« Notre objectif est d’offrir une meilleure solution pour le traitement des déchets alimentaires », explique M. Crepeau. « Que vous soyez propriétaire d’une maison ou d’une entreprise, ou que vous dirigiez une municipalité, nous pensons que le FoodCycler peut vous offrir non seulement une solution plus respectueuse de l’environnement, mais aussi un moyen plus facile de gérer vos déchets alimentaires. »

Pour réaliser ce projet, M. Crepeau et son équipe avaient besoin de dynamisme et de savoir-faire, mais aussi du soutien de la SADC C&C.

Il est bien connu que les jeunes entreprises doivent surmonter de nombreux défis au départ. Pour Food Cycle Science, le plus grand défi a été de créer un produit qui réussirait à révolutionner la façon de disposer des déchets de cuisine.

Plus récemment, l’entreprise a dû relever le défi de commercialiser son produit à l’extérieur du Canada. Elle vend maintenant ses appareils par l’entremise de Vitamix, une entreprise qui, comme le souligne M. Crepeau, n’a jamais créé d’autres produits qui s’éloignaient de sa spécialité, le mélangeur, et ce, en 100 ans d’existence.

Cependant, comme les marques Vitamix et FoodCycler partagent l’objectif de ne pas gaspiller de nourriture, le partenariat s’est établi tout naturellement. « Les clients qui achètent un Vitamix ont les mêmes intérêts que ceux qui achètent un FoodCycler », explique M. Crepeau.

Par ailleurs, Food Cycle Science s’est aussi associée à l’entreprise d’électroménager Breville et à sa filiale Sage pour vendre le FoodCycler en Australie et en Nouvelle-Zélande, ainsi qu’en Europe et au Royaume-Uni.

Le FoodCycler est aujourd’hui vendu dans plus de 15 pays à travers le monde. Et cette expansion mondiale a été possible en partie grâce au Fonds d’investissement dans l’innovation du Sud de l’Ontario (FIISO), offert par le réseau Développement des collectivités de l’Est de l’Ontario.

Pour réussir à percer sur ces marchés — et à atteindre un tel potentiel en tant que jeune entreprise — il a fallu compter sur divers programmes et initiatives de soutien de Fed Dev Ontario. Il y a eu la subvention de Projets coopératifs de développement économique (PCDE) de la SADC de Northumberland, en 2019, qui a été déterminante, car elle a permis à Food Cycle Science de concrétiser son idée. En 2020, Food Cycle Science a reçu 225 000 $ de FedDev pour poursuivre la commercialisation de son produit.

La SADC C&C a été l’un des premiers investisseurs de FoodCycler, au moyen du fonds communautaire de capitaux-risques.

« Le fonds d’actions de la SADC C&C a été très bénéfique, parce qu’il a exercé une véritable influence lors de notre première ronde de financement providentiel », affirme M. Crepeau. « Je crois que le fait d’avoir eu cet investissement fiable lors de la première ronde nous a permis d’attirer un grand nombre d’autres investisseurs providentiels qui y participaient. Je pense que ce fonds inspire la confiance et confirme l’expertise que beaucoup d’investisseurs recherchent dans ce type de projets. »

FedDev et tous ses services de soutien ont été essentiels pour créer des programmes et attirer des personnes et d’autres entrepreneurs, sans oublier des intervenants majeurs, qui contribuent encore aujourd’hui à la réussite de Food Cycle Science. Toutefois, la SADC C&C offre bien plus que des occasions d’investissement ou de réseautage, car, comme le mentionne M. Crepeau, « notre réussite lui tient à cœur. »